Wednesday, July 25, 2012

Les faits marquants du Grand Prix de Hongrie

Le Grand Prix de Hongrie se présente comme la dernière épreuve avant la traditionnelle pause estivale accordée et imposée aux équipes engagées au Championnat du Monde de Formule 1 FIA. La course se tiendra sur le Hungaroring, aux alentours de Budapest, pour une des manches les plus populaires de l'année. Surnommé « le tourniquet hongrois », ce circuit est long de 4,381 km. Il est généralement comparé à une piste de karting, avec un virage serré enchaînant sur un autre. C'est, après Monaco, le deuxième tracé le plus lent de la saison. Les motoristes doivent donc proposer des V8 efficaces et souples à bas régime.

Les moteurs Renault ont souvent bien réussi en Hongrie. L'équipe Williams-Renault s'y est imposée à cinq reprises dans les années 1990, alors que Fernando Alonso y a glané son premier succès en F1, en 2003, avec le Renault F1 Team. Pour finir, Mark Webber y a triomphé avec Red Bull Racing en 2010. Mais ce Grand Prix de Hongrie 2012 marque également les 20 ans du premier titre mondial de Williams Renault ; c'est sur ce circuit que Nigel Mansell avait assuré sa couronne en 1992.

La puissance absolue délivrée par le moteur n'est pas une caractéristique déterminante en Hongrie, puisque le circuit propose une vitesse moyenne assez faible, autour de 182 km/h. Seules la ligne droite d'arrivée et la portion de 790 mètres comprise entre les virages 3 et 4 permettent à la mécanique de s'exprimer à plein régime. Il n'est sollicité à pleine charge que sur 55 % du tracé, à peu près comme à Singapour.

Ces dernières années, la température moyenne à Budapest était d'environ 26°C. Les ingénieurs doivent donc mettre l'accent sur le refroidissement du moteur. Cette caractéristique est renforcée par la nature de la piste, qui ne laisse que peu d'occasions au V8 de « souffler ».

La partie la plus sinueuse du circuit est le deuxième secteur, où les monoplaces ne dépassent jamais les 245 km/h. Le plus souvent négociés en troisième, les virages semblent être imbriqués les uns dans les autres, le n°5 étant toutefois assez long. Ne pas être à fond sur l'accélérateur est une bonne chose dans cette portion, car les nombreuses bosses influent sur l'équilibre de la voiture.

Le Hungaroring pourrait être comparé à une cuvette assez sale, avec la présence de beaucoup de poussière, voire de sable. Ces particules sont nocives pour les différents composants du moteur. Extrapolé d'un modèle utilisé en rallye-raid, le filtre à air Renault devrait permettre d'éviter toute usure excessive des pièces.



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